Sous la bannière des deux mots : innovation et design, la 39e rencontre des agences d’urbanisme questionne les ressorts de l’innovation -et notamment de l’innovation territoriale – et la manière dont celle-ci peut nourrir un terreau de l’épanouissement local et de l’attractivité, et créer un moteur de la résilience ou du rebond. La 39e rencontre interroge les facettes du design et comment aujourd’hui les expérimentations, processus, outils et controverses du design interpellent, percolent, diffusent dans les méthodes de conduite des projets territoriaux et viennent ressourcer les politiques publiques.

Dans ce numéro de traits d'agence l'Aura signe un article sur son implication dans le dernier concours Europan.

Côté emploi, en 2017, Angers Loire Métropole compte plus de 92 000 emplois salariés, soit 45% des emplois salariés du privé du département. Le nombre de créations d'emplois ne cesse d'augmenter depuis 2014 permettant ainsi au territoire de retrouver un niveau d'emploi au-dessus de son niveau d'avant la crise. 2017 constitue une année record en matière de création d’emplois avec 2 300 salariés supplémentaires.

Avec plus de 2 700 ha de surfaces brutes totales, les espaces d'activités économiques de l'agglomération angevine représente deux tiers des espaces d'activités du Pôle métropolitain Loire Angers au 1^er janvier 2018. Début 2018, ce sont ainsi 133 ha qui étaient disponibles en zone d’activités sur l’agglomération, ce stock s’étant vraisemblablement encore réduit compte tenu du rythme de commercialisation soutenu de ces derniers mois.

Le marché de l'immobilier d'entreprise sur Angers Loire Métropole enregistre une légère baisse en 2017 par rapport à 2016 mais reste cependant la 2^e meilleure année depuis 10 ans avec plus de 22 000 m² de surfaces commercialisées de bureaux et plus de 65 000 m² de locaux d'activités commercialisés.

Sur la période 2013 - 2018, les effectifs scolaires publics/privés dans le département ont chuté de près de 2%. Cette baisse concerne le public (-3%), le privé restant relativement stationnaire (-0.7%). Ces diminutions sont en grande partie concentrées en maternelle qui perd près de 6% de ses effectifs par rapport à 2013 alors que les élémentaires restent stables.

L’approche multithématique propose une mise en perspective de nombreuses données articulées autour de quatre chapitres. Le choix s’est porté sur des indicateurs simples dans un souci de pédagogie et dans une perspective de mise à jour régulière.

Découvrez le Portrait de territoire du Pôle d’Equilibre Territorial et Rural du Pays Vallée du Loir.

L’approche multithématique propose une mise en perspective de nombreuses données articulées autour de quatre chapitres. Le choix s’est porté sur des indicateurs simples dans un souci de pédagogie et dans une perspective de mise à jour régulière.

Découvrez le Portrait de territoire de la Communauté de communes du Thouarsais.

Côté logement, l’année 2017 est marquée par une augmentation du nombre de résidences principales qui atteint les 187 196 unités sur l'aire urbaine. En un an, c'est plus de 2600 résidences principales sur l'aire urbaine dont la moitié sur la ville centre.
Avec près de 40 500 logements locatifs sociaux, on assiste à un lent rééquilibrage de l'offre locative sociale entre la couronne angevine et le pôle urbain. Malgré cette offre abondante (près de 22% des résidences principales), on constate une augmentation du nombre de demandes et une baisse du nombre d’attributions. Les premiers signes d’une tension des marchés ?
Parallèlement, la production neuve ne faiblit pas, près de 2000 logements neufs en 2017 et 2018. Le nombre de transactions de logements (maisons et appartements) ayant fait l'objet d'une mutation dans l'aire urbaine, progresse encore (5800 en 2017, plus haut volume depuis 2010), avec des prix moyens au m² qui évoluent, eux aussi, à la hausse.

En 2015, l’aire urbaine d’Angers compte près de 414 000 habitants, représentant 51% de la population du département du Maine-et-Loire. En cinq ans, la population de l’aire urbaine a augmenté de 16 800 personnes, soit un taux de croissance de +0,8% par an.

La moitié de la croissance de l’aire urbaine entre 2010 et 2015 est portée par les communes de la couronne angevine. Cette dernière compte 45% de la population de l’aire urbaine en 2015.

Au 1^er janvier 2017, l’aire urbaine d’Angers compte près de 187 200 résidences principales, soit 2 555 unités de plus en un an (+1 800 unités entre 2015 et 2016).

Plus de la moitié des résidences principales du département sont situées dans l’aire urbaine d’Angers.
Depuis 10 ans, Angers n’a jamais enregistré une augmentation aussi importante du nombre de résidences principales : +1 300 en un an. A contrario, le pôle urbain hors Angers et la couronne enregistrent une progression moins importante que les années précédentes.

L'Aura a analysé l’impact de l’hébergement collaboratif à travers le phénomène Airbnb sur l’hôtellerie traditionnelle ou le parc résidentiel angevin.

L’analyse suivante porte sur ces emplois salariés privés.

Si le revenu médian disponible par unité de consommation dans l'aire urbaine d'Angers est proche de celui de la France métropolitaine (1 692 €), il est plus faible que celui des aires urbaines de comparaison (entre 300 000 et 400 000 habitants) et plus élevé que celui des moyennes départementale (1 662 € par mois) et régionale (1 699 € par mois).
Entre 2014 et 2015, ce revenu a augmenté en moyenne de +1,2% dans l’aire urbaine d’Angers. Cette progression est un peu plus importante que celle observée l’année dernière (en moyenne +1%).

Le nombre de transactions d’appartements et de maisons continue de s’accroître et les prix moyens des appartements et des maisons sont en hausse. En 2017, 30% des appartements ont été vendus à un prix supérieur à 160 000 € et 56% des maisons ont été cédées avec un prix de vente supérieur à 200 000 €.

L’approche multithématique propose une mise en perspective de nombreuses données articulées autour de quatre chapitres. Le choix s’est porté sur des indicateurs simples dans un souci de pédagogie et dans une perspective de mise à jour régulière.

Les portraits sont le fruit d’un travail collectif au sein d’Anjou Ingénierie Territoriale, le réseau au service des territoires de l’Anjou initié par le Conseil départemental.

Découvrez le Portrait de territoire de la Communauté d'Agglomération de Mauges Communauté.

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Les portraits sont le fruit d’un travail collectif au sein d’Anjou Ingénierie Territoriale, le réseau au service des territoires de l’Anjou initié par le Conseil départemental.

Découvrez le Portrait de territoire de la Communauté d'Agglomération du Choletais.

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Découvrez le Portrait de territoire de la Communauté de communes Anjou Bleu Communauté.

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Les portraits sont le fruit d’un travail collectif au sein d’Anjou Ingénierie Territoriale, le réseau au service des territoires de l’Anjou initié par le Conseil départemental.

Découvrez le Portrait de territoire de la Communauté de communes Baugeois-Vallée.

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Découvrez le Portrait de territoire de la Communauté d'Agglomération Saumur Val de Loire.

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Les portraits sont le fruit d’un travail collectif au sein d’Anjou Ingénierie Territoriale, le réseau au service des territoires de l’Anjou initié par le Conseil départemental.

Découvrez le Portrait de territoire de la Communauté de communes des Vallées du Haut-Anjou.

Au 1^er janvier 2017, le parc locatif social de l’aire urbaine d’Angers compte 40 341 logements et représente 64,8% du parc locatif social départemental.

En un an, le parc de l’aire urbaine d’Angers s’accroît de 1,6%, taux proche de ceux observés à l’échelle régionale (+1,8%) et nationale (+1,5%). Près de 900 logements ont été mis en service en 2016 sur l’aire urbaine d’Angers. 88% d’entre eux sont neufs.

La Communauté urbaine d’Angers Loire Métropole propose 88% de l’offre locative sociale, en lien avec l’offre d’emplois, équipements et services présente sur son territoire.

La ville à m(') Angers explore plusieurs types de sites pour attiser la gourmandise des angevins…

L’approche multithématique propose une mise en perspective de nombreuses données articulées autour de quatre chapitres. Le choix s’est porté sur des indicateurs simples dans un souci de pédagogie et dans une perspective de mise à jour régulière.

Les portraits sont le fruit d’un travail collectif au sein d’Anjou Ingénierie Territoriale, le réseau au service des territoires de l’Anjou initié par le Conseil départemental.

Découvrez le Portrait de territoire de la Communauté urbaine Angers Loire Métropole

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Découvrez le Portrait de territoire de la Communauté de communes Loire Layon Aubance.

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Découvrez le Portrait de territoire de la Communauté de communes Anjou Loir et Sarthe.

• Dynamiques de vieillissement à Angers ;
• Revenu et pauvreté à Angers ;
• Allocataires CAF et demandeurs d'emploi à Angers.

Dès lors que l’on porte le regard sur ces interdépendances, on constate combien les collectivités locales ont su inventer et déployer des modèles de coopérations adaptés à la diversité  des enjeux à traiter.

A l’heure où les finances publiques se contractent, où l’accès aux financements par appels à projets se développe l’enjeu est de cultiver cette conscience des interdépendances  territoriales pour savoir mobiliser, de façon agile, réactive et solidaire, l’ensemble des partenaires intéressés à un sujet. Et ainsi concevoir des réponses collectives, valorisant les apports réciproques de chacun à la dynamique des systèmes territoriaux, plutôt que d’exacerber ce qui est souvent perçu comme une concurrence entre territoires urbains, péri-urbains et ruraux.

Cette capacité à coopérer localement, entre acteurs publics mais aussi privés est un facteur avéré de dynamisme économique. Les multiples exemples développés dans la présente  publication sont autant de sources d’inspiration pour penser une action publique qui s’émancipe des limites institutionnelles et fonctionne davantage en réseaux.

Migration résidentielle : déplacement d’un individu (âgé d’un an et plus) entre sa résidence principale actuelle et antérieure (un an auparavant).

L’Aura mobilise et utilise un certain nombre de ces indicateurs dans le cadre d’études à l’échelle de la communauté urbaine d’Angers afin d’observer et de comparer la collectivité avec d’autres territoires et de caractériser les spécificités locales.

Cohésion sociale et territoriale - Chiffres clés

Ce premier baromètre sur la communauté urbaine d'Angers prend appui sur une vingtaine d'indicateurs pour analyser et mesurer la cohésion sociale et territoriale. Il rassemble, met en perspective et compare des données de contexte local avec celles d'agglomérations comparables.

Barométropole

Ce document est un outil d’observation réalisé après l’élaboration du projet de territoire 2016-2030 de la communauté urbaine d’Angers. Il a été construit dans un souci de mesurer les dynamiques territoriales en les comparant à un panel de 14 EPCI. Ces données de comparaison sont enrichies par des indicateurs locaux plus récents ou permettant de caractériser les spécificités du territoire.

Un brevet peut être publié par un ou plusieurs déposants (l’entité qui détient les droits de propriété intellectuelle) et concerner un ou plusieurs inventeurs (personnes physiques à l’origine de l’invention).

Le déposant (ou « demandeur ») est donc le propriétaire du brevet.

Les brevets sont ainsi comptabilisés de manière très différente selon que l’on regarde les brevets en fonction :
- de leurs déposants, qui sont souvent des entreprises, des établissements publics ou organismes de recherche (des personnes morales) mais parfois aussi des personnes physiques ;
- de leurs inventeurs qui sont des personnes physiques mais avec des liens plus ou moins directs avec les déposants (entreprises ou autres types d’établissements).

Le SRADDET

L’Aura accompagne le Pôle métropolitain Loire Angers dans la révision du SCoT à 2040, pour que son périmètre corresponde à celui des intercommunalités le constituant depuis la réforme territoriale. En étroite collaboration avec ses représentants, l’agence propose une méthode d’élaboration, d’animation, de concertation, de suivi et d'aide à la décision. Elle :

• réalise le diagnostic territorial et l’état initial de l’environnement (EIE) ;
• prépare le Projet d’aménagement et de développement durables (PADD) et les éléments d’orientations sur des thématiques transversales liées à l’aménagement du territoire ; le soumet à débat ;
• propose une mise en œuvre de ces orientations à travers des principes et objectifs à atteindre au sein du Documents d’orientations et d’objectifs (DOO) ;
• partage, à chaque étape du projet, l’ensemble de ces éléments dans les territoires.

Le Pôle métropolitain Loire Angers

Le 13 février 2017, le PLUI d’Angers Loire Métropole a été approuvé.
Le 1^er janvier 2018, le territoire d’Angers Loire Métropole s’est agrandi avec l’entrée de Loire-Authion et par conséquent, le plan local d’urbanisme intercommunal a été mis en révision pour prendre en compte ce nouveau périmètre.
L’Aura a été sollicitée pour d’une part, contribuer à l’actualisation diagnostic et d’autre part, suivre les indicateurs des programmes d’orientations et d’actions (POA) habitat et mobilités du PLUI en vigueur.

La révision du PLUi d'Angers Loire Métropole

Les élus de la communauté urbaine Angers Loire Métropole ont adopté le projet de territoire 2016-2030 en mai 2016. Alimenté par le diagnostic territorial de l'Aura, nourri par les contributions du Conseil de développement de la région d’Angers, ce projet est le fruit d'un travail collaboratif entre les élus d’Angers Loire Métropole, les maires des trente communes et les vice-présidents de la communauté urbaine. De ce diagnostic, 5 ambitions majeures ont été identifiées : la formation, la recherche, l’esprit d’entreprendre, l’identité, la notoriété du territoire et son cadre de vie, le vivre-ensemble et la citoyenneté, mais aussi l’accès à l’habitat, aux services et aux équipements.

L’agence a élaboré et produit un outil permettant de mesurer les effets du projet sur les dynamiques territoriales et de les comparer à d’autres territoires : le barométropole // un portrait au fil d’un projet.

Le Barométropole

La démarche proposée par l'Aura

Dans la continuité de ses travaux menés sur les espaces périurbains et ruraux, l’Aura a initié en 2016 une réflexion sur ce thème et propose aux élus une méthode d’appréhension de cet enjeu. 
L’agence contribue ainsi avec d’autres acteurs tels qu’Angers Loire Métropole, la communauté de communes Anjou Loir et Sarthe, les services de l’État, le Conseil départemental et la Chambre de commerce et d’industrie du Maine-et-Loire à cet enjeu majeur.

Elle propose une série d’ateliers participatifs à destination des élus des communes du Pôle métropolitain Loire Angers qui s’engagent dans la revitalisation de leur centre-bourg. L’objectif sera de les aider à repérer les signes de dévitalisation, anticiper certains phénomènes, les faire échanger sur les enjeux urbains et sociaux d'une revitalisation et enfin les accompagner dans leur stratégie de valorisation.

Un premier atelier en 2017

L’enquête Openrunner

L’Aura a collecté et analysé des données recueillies à partir de l’application Openrunner. Cet outil  permet aux utilisateurs de planifier, tracer et partager des parcours d’activité de pleine nature. 140 tracés ont ainsi été cartographiés.
 

L’enquête par questionnaire en ligne

L’Aura a réalisé une enquête inédite accessible en ligne depuis son site internet de septembre à octobre 2017. 850 personnes ont répondu à l’enquête au total et 584 questionnaires ont pu être analysés. La forte mobilisation des réseaux et des acteurs/trices souligne l’intérêt que les coureurs et marcheurs (marche nordique) ont pour la mise en place de parcours en ville.

Afin de comprendre les pratiques des jardiniers citadins à Angers, l’agence a réalisé un certain nombre d’entretiens individuels et collectifs auprès de jardiniers, responsables et/ ou présidents d’association de jardins familiaux et partagés d’Angers. Deux représentations cartographiques viennent compléter cette enquête. La première présente l’ensemble des espaces relevant de l’agriculture et de la nature à Angers et ses communes limitrophes. La seconde décrit les différentes « pratiques » liées à ses espaces.

Les citadins aspirent à davantage de nature « nourricière » dans leur quotidien (boom des jardins productifs par exemple). La nature devient un élément clé dans leur vie de tous les jours (cadre de vie, bien-être, tranquillité). Elle améliore l’attractivité du territoire et l’habitabilité urbaine.

De plus, avec l’évolution des pratiques résidentielles, de loisir, le développement des pratiques agricoles telles que la cueillette ou la vente à la ferme, marchés bio, drives fermiers, des relations nouvelles s’instaurent entre agriculteurs/ producteurs et citadins.

Au-delà de l’espace domestique, le jardin en ville s’invente ou se réinvente : sur les toits, les murs, les terrasses, les balcons, dans les cours. Jardiner en ville constitue une façon originale et créative de valoriser tout type d'espaces.

Si les pratiques des jardins collectifs sont relativement homogènes en terme de bien-être, qualité de vie, échanges, dons, apport alimentaire, etc., le jardin collectif est un espace social multiple. Il est à la fois public et réservé, collectif et individuel.

L’enquête montre également qu’ils répondent à une demande sociale forte liée au besoin de nature en ville. L’évolution actuelle des principes d’aménagement par la mise en place d’un jardin partagé au sein d’une opération nouvelle constitue un enjeu intéressant. Cela permet à la fois de valoriser "l'expertise verte" des nouveaux habitants par la mise en place d’un projet collectif, et d’améliorer la vie de quartier. La mise à disposition d’espaces programmés dédiés aux habitants leur permet de prendre en main leur territoire.

Les aménagements se multiplient : voies vertes, pistes cyclables, zones de rencontre… Les services se développent : stationnements, vélos en libre-service (avec ou sans stations), services de réparation, de livraison... Le matériel devient multiforme : vélos classiques, électriques, vélos cargo, trottinettes...
Malgré ce regain l'utilisation de la voiture reste majoritaire.

Comment démultiplier cette dynamique ? Comment motiver les déplacements vélo au quotidien ? Quels sont les freins à son développement ? Quels leviers d'action peuvent être mobilisés pour accroître son utilisation ?

L'Aura propose une matinée pour partager, débattre et envisager d'autres pistes pour qu'une "vélorution" soit possible à toutes les échelles du territoire angevin.

PROGRAMME

9h00 – Accueil autour d’un café

9h15 – Introduction de Monsieur Bernard Dupré, vice-président d'Angers Loire Métropole, chargé des déplacements et des infrastructures de transport.

9h30 – REGARD EUROPÉEN
Quelle représentation du vélo dans l'esprit français ?
Stein van Oosteren, président de FARàVélo et attaché à la Délégation des Pays-Bas auprès de l'UNESCO.

10h00 – REGARD DE COLLECTIVITÉ
Comment s’inscrit la politique vélo dans la stratégie de mobilité de l'Eurométropole de Strasbourg ?
Pierre-Marie Garnier, chef de projets vélo à la ville et Eurométropole de Strasbourg.

10h45 – REGARD DE CHERCHEUR
Quelles innovations au service du développement de la pratique du vélo ?
Marion Lagadic, politiste et urbaniste au bureau d'études et de recherche 6t.

11h15 – TEMPS D'ÉCHANGE ET DÉBAT AVEC LA SALLE

11h30 - Conclusion

Quels enseignements tirez-vous du plui presque approuvé de l’ex communauté de communes du loir ?

"Le Plan local d’urbanisme intercommunal de la communauté de communes du Loir sera approuvé par le conseil communautaire du 21 février prochain. Il est issu d'un projet de territoire adopté en 2013, et a vocation à préparer l'élargissement de la communauté dans un nouveau périmètre qui se dessinait déjà. Le travail préparatoire a permis aux élus de s'approprier toute la variété de leur propre territoire. Ils ont pu construire leur projet avec la population. La concertation a été mise en place dès le début de la procédure. Cela a été un travail «de longue haleine » perçu par certains comme très chronophage. Paradoxalement, la présence active des élus n'a pas faibli durant toute la procédure. Le territoire concerné est varié avec des contraintes particulières qui ont pu être partagées par l'ensemble des élus."

Cette démarche de plui a-t-elle eu un impact sur l’esprit communautaire ?

"La qualité de la démarche a été saluée par l'ensemble des élus qui ont apprécié la mise en œuvre d’une « nouvelle approche ». La concertation a pris une forme particulière. Elle a débuté dès le début du projet avec la mise en place d'une plateforme numérique qui a permis l'expression de 350 contributions. Des « marches du Loir » ont été organisées dans chaque commune historique un samedi matin afin de collecter les préoccupations des habitants. Des expositions thématiques ainsi que des débats ont été organisés. Tout ce travail des élus, en concertation avec la population, a permis à tous les citoyens de s'approprier leur territoire. Il est désormais à renouveler depuis l'élargissement communautaire."

quelles sont les attentes des elus concernant ce nouveau plui de la communauté de communes anjou loir et sarthe  ?

"Les élus souhaitent adopter des règles communes. L’objectif est de construire un projet communautaire pour alimenter le Schéma de Cohérence Territoriale (SCOT) avec la réflexion des élus et la participation des habitants. Les nouveaux élus de 2020 doivent pouvoir disposer d’une base de travail. Le projet devra être construit avec la participation des habitants en renouvelant la plateforme numérique. "

quelle plus-value apporte l’agence d’urbanisme en termes d’accompagnement de cette démarche de plui ?

"L’agence d’urbanisme de la région angevine possède une très bonne connaissance de notre territoire et ce depuis longtemps. Ce qui est intéressant est qu’elle a une vision globale du territoire métropolitain et même au-delà. Je pense en particulier à département de la Sarthe qui pour nous, avec les villes de Sablé et de La Flèche, sont des pôles d'attraction. L’expertise de ses techniciens est variée elle concerne notamment les thématiques de l’habitat, de l’économie, de l’environnement, des déplacements....J’apprécie la réactivité de ses techniciens qui s’adaptent à notre contexte local, différent de celui de la métropole Angevine."

Qu’est ce qui a motivé Chalonnes-sur-Loire à accepter d’être territoire d’investigations pour l’Ecole nationale d’architecture de Nantes (Ensan) et Agrocampus dans le cadre d’« Habiter l’eau » ?

"Les collectivités vont avoir des choix très importants à faire dans leurs politiques d'aménagement ces prochaines années. Des défis majeurs pour la qualité de vie, la biodiversité, les changements climatiques, une économie qui doit s'adapter tout en se développant. Pour un élu, c'est une grande opportunité de voir que sa commune est retenue pour un travail d’étudiants en Architecture et en Sciences du Vivant, des jeunes qui vont avoir à penser le monde de demain. C’est d'autant plus pertinent sur une zone bien particulière : l'île de Chalonnes. Elle est sensible aux caprices de la Loire, sa biodiversité est riche mais fragile, ses habitants sont marqués par ce territoire particulier, les activités humaines doivent s’adapter, « Habiter l’Eau » en toute symbiose."

Comment avez-vous accueilli les propositions de projets des étudiants qui vous ont été présentées ?

"J’ai d’abord constaté que les étudiants avaient parfaitement appréhendé les enjeux de cette étude : enjeux humains, enjeux géographiques. Ils ont une très bonne connaissance du territoire, de ses habitants, de leur histoire. Cela donne du sens aux projets. Ils ont aussi un regard extérieur, un regard expert, un regard neuf. C’est ce que l’on ressent quand on découvre les projets : ils s’adaptent aux hommes, à leur environnement. Ils sont pour certains très novateurs. Capables d’oser ce que les îlais n’auraient sans doute jamais imaginé. Même si ces projets ne semblent pas toujours réalisables dans le temps et dans l’espace, ils permettent une véritable réflexion sur l’aménagement d’une île touristique et nourricière. Le circuit Loire à Vélo a été une porte d’entrée du sujet : avec ces projets, on pourra dire qu’on ne traverse plus l’île en une heure sans avoir pu apprécier les terres traversées mais qu’on y reste plusieurs jours pour découvrir leurs richesses. Ces projets ont aussi été inscrits dans la durée. Pour certains, c’est une invitation à la contemplation : c’est l’île toute entière qui en est le symbole."

Ces réflexions vont-elles vous aider pour impulser une nouvelle dynamique de valorisation de l’île ?

"Bien sûr. C’est une mine de réflexions pour des projets d’aménagement, de développement d’activités, de mise en valeur des richesses. Ce sont aussi des projets qui tiennent compte des grands défis qui s’imposent à nous, et qui donc ont une pertinence au long court. C’est un peu le monde de demain qui s’écrit au travers de ces projets. Un monde qui doit retrouver son passé, ses paysages et ses activités pour certains disparus, qu’il serait pertinent de remettre au goût du jour. Toute la réflexion sur le maraîchage, ses modes d’exploitation et de développement, ses filières économiques à redévelopper montre qu’en s’appuyant sur le passé, et en y associant des créations très novatrices, on peut proposer des modes de vie parfaitement adaptés à l’environnement. On peut constater également la grande richesse intellectuelle des étudiants : ils viennent d’horizons très différents, ils ont des approches originales mais complémentaires. La démarche scientifique est aussi perceptible, cela permet d’éviter des errements parfois dommageables pour un territoire fragile comme l’Ile de Chalonnes. On ne doit plus jouer avec la nature, on doit la préserver et accompagner son développement, mettre en valeur ses richesses et ses atouts pour que la vie y soit épanouie et riche."

Retour sur les matins du 22 avril - Mobilités numériques

L'Aura, avec l'intervention de Bruno Marzloff, sociologue et prospectiviste du groupe Chronos, a proposé d'interroger mobilités et pratiques de déplacement à l'heure du numérique.

Découvrez-en les principaux enjeux en vidéo.