Hausse du revenu médian des ménages de l'aire urbaine d'Angers

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Les ménages de l'Aire urbaine d'Angers disposent d'un revenu proche de la moyenne nationale en 2017 : 1 753 €
Si le revenu médian disponible par unité de consommation dans l'aire urbaine d'Angers est proche de celui de la France métropolitaine (1 753 € contre 1 759 € par mois), il est plus élevé que celui de la moyenne départementale (1 703 €), mais plus bas que celui des aires urbaines de comparaison (cf. graphique).
Entre 2016 et 2017, ce revenu a augmenté en moyenne de +1,6% dans l’aire urbaine d’Angers (contre +0,8% entre 2015 et 2016).
Le cœur de l’aire urbaine d’Angers accueille les ménages avec des revenus plus importants que sur le reste du territoire. Exceptions faites sur Angers et Trélazé, où le revenu médian est plus faible (respectivement 1 636 € et 1 607 €).

Les écarts de revenus entre ménages modestes et aisés ont tendance à se réduire
Le revenu des ménages les plus modestes (1er quartile) est trois fois plus faible que celui des plus aisés (3e quartile) en 2017. Entre 2016 et 2017, les revenus des ménages augmentent de manière plus significative qu’au cours de la période précédente, notamment pour les plus modestes. La légère réduction des écarts de revenus qui s’en suit, se constate aussi aux échelles départementale et nationale.
Le revenu des ménages les plus aisés de l’aire urbaine d’Angers (2 258€) est parmi le moins élevé des aires urbaines de comparaison ce qui explique principalement l’écart du revenu médian d’Angers avec celles-ci.

Pour les différents types de ménages de l’aire urbaine d’Angers en 2017, le revenu médian disponible est plus bas que celui de la France métropolitaine, hormis pour les ménages complexes (colocation, cohabitation de plusieurs générations, etc.).

La pauvreté dans l'aire urbaine d'Angers baisse légèrement
En 2017, 11,9% des ménages de l’aire urbaine d’Angers vivent en-dessous du seuil de pauvreté (60% du niveau de vie médian de la population française). Ce taux tend à la baisse sur le territoire (-0,4 point) au même rythme qu’à l’échelle nationale.
Le revenu médian disponible des ménages pauvres de l’aire urbaine d’Angers est de 859 €/mois en 2017, très proche de celui des autres aires urbaines de comparaison.

Un écart de revenus entre les propriétaires et les locataires qui reste important
En 2017, le revenu médian des propriétaires de l’aire urbaine d’Angers est de 1 974 €/mois, soit 29 € de plus qu’en 2016 alors qu’il augmente de seulement 20 € pour les locataires en atteignant 1 369 €/mois. Parmi les locataires, ceux vivant dans le parc social de l’aire urbaine ont un revenu médian inférieur à ceux du parc privé (1 234 € contre 1 596 € /mois), tendance également constatée aux échelles départementale et nationale.

