Les îlots morphologiques urbains du Pôle métropolitain Loire Angers

L’Aura définit un nouveau référentiel géographique à l’échelle du Pôle métropolitain Loire Angers (PMLA) : les îlots morphologiques urbains (IMU).

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Les îlots morphologiques urbains constituent un nouveau découpage géographique du territoire basé sur la notion d’entité bâtie homogène. Ce référentiel est l’échelle d’analyse la plus pertinente pour objectiver l’appréciationdes enjeux actuels de lutte contre l’artificialisation des sols et de réchauffement climatique.
Les IMU ont été qualifiés selon une nomenclature en 15 classes représentant 13% du territoire. Les deux principales catégories d’espaces urbanisés sont l’habitat (64%) sous toutes ses formes (tissu urbain continu, habitat collectif, pavillonnaire, discontinu ou isolé) et les espaces d’activités économiques (12%). Des différences de répartition existent entre les EPCI.

La note réalisée à cette échelle met en évidence la diversité des formes urbaines du PMLA et présente des premières analyses sur trois indicateurs :

  • Le coefficient d’emprise au sol
  • Le taux d’imperméabilisation
  • Le taux de végétation.

La qualification des IMU selon le coefficient d’emprise au sol

Cet indicateur correspond à la densité bâtie de l’IMU. Il permet d’apprécier la diversité des situations en fonction des types d’occupation bâtie et de visualiser les potentiels de projet (renaturation, intensification ou densification). Le coefficient d’emprise au sol des espaces résidentiels varie selon le type d’habitat. Il est plus élevé pour le tissu urbain continu et 2 à 3 fois moins important pour le pavillonnaire et l’habitat discontinu.

La qualification des IMU selon le taux d’imperméabilisation

Le niveau d’imperméabilisation d’un sol est généralement lié à l’usage. Les sols imperméables rassemblent les constructions, les circulations, les stationnements… Les sols perméables regroupent les espaces libres permettant l’infiltration de l’eau. Cet indicateur permet d’évaluer les potentiels d’évolution des espaces bâtis, de valoriser le foncier tout en limitant les phénomènes de surchauffe urbaine. Ce taux varie selon le type d’IMU et est plus élevé dans le tissu urbain continu et les espaces d’activités économiques.

La qualification des IMU selon le taux de végétation

La végétation comprend les strates herbacée, arbustive et arborée. Le calcul du taux de végétation permet d’appréhender la capacité des IMU à faire face aux phénomènes climatiques extrêmes (pluie torrentielle, canicule). Il est plus élevé dans les espaces d’habitat lâches (habitat pavillonnaire, discontinu et isolé) et plus faible dans les espaces plus denses (tissu urbain continu et espaces d’activités économiques).


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