Les îlots de chaleur urbains
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La Planète se réchauffe. Les périodes de fortes chaleurs et de canicules deviennent plus fréquentes. Certaines formes urbaines sont propices à la création d’îlots de chaleur. En 2020, l’Agence d’urbanisme de la région angevine s’est emparée de cette problématique en mobilisant des experts lors des Matins de l’Aura et en lançant des études afin de l’objectiver localement.
L’Aura a analysé le phénomène d’îlots de chaleur urbains (ICU) à l’échelle du Pôle métropolitain Loire Angers (PMLA) puis sur plusieurs sites échantillon, dans la ville dense mais aussi dans les bourgs ruraux du PMLA.
Grâce à la mobilisation d’images satellite et de différents traitements, l’Agence a produit une cartographie des températures de surface diurnes de fin août 2016 sur l’ensemble du territoire. Parallèlement, et à la même échelle, une cartographie de l’indice de végétation a permis de qualifier un élément important de régulation thermique : la densité de la végétation.
Ce que l'on apprend dans cette analyse : la douceur angevine n'est plus ce qu'elle était !
Des températures élevées ont certes été relevées sur certains espaces agricoles mais c’est bien dans les espaces urbanisés que celles-ci sont les plus fortes. Les zones économiques ou commerciales affichent des températures de surfaces pouvant aller jusqu’à 37°C. Certains secteurs habités sont également particulièrement impactés. Cela tient notamment à la présence d’importantes surfaces minérales et du manque de végétation engendrant une mauvaise régulation des températures.
C’est ce que montrent les différentes analyses réalisées à l’échelle de sites échantillon choisis pour leur sensibilité à la rétention thermique et/ou leur diversité de formes urbaines. Les écarts de températures de surfaces peuvent être très importants sur certains sites. L’analyse de ces sites tente d’en expliquer les raisons.