Surchauffe urbaine dans les espaces habités
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La surchauffe urbaine est une problématique avec des conséquences directes sur la qualité de vie des habitants. La maitrise de ces températures élevées est un enjeu de santé publique et d’amélioration du cadre de vie face au changement climatique. La ville doit aujourd’hui s’adapter aux températures de plus en plus chaudes en été et aux vagues caniculaires plus fréquentes.
Après une publication en 2020 qui s’intéressait aux « Ilots de chaleur urbains sur le Pôle métropolitain Loire Angers », l’Aura a poursuivi ses explorations sur les espaces habités les plus chauds.
Coup d'oeil sur le Pôle métropolitain Loire Angers
Ce document comprend une analyse à l’échelle de chaque EPCI du Pôle métropolitain Loire Angers et propose des approfondissements sur sept sites habités à plus de 31°C représentatifs de situations urbaines variées. Les analyses portent à la fois sur les formes bâties, l’imperméabilisation et la place du végétal.
Le cœur de l’agglomération d’Angers, comprenant Angers et les communes de première couronne, est plus particulièrement touché : 25 zones habitées sont identifiées avec des températures de surface supérieures ou égales à 31°.
Dans la communauté de communes Anjou Loir et Sarthe, peu de zones habitées ont une température au-delà de 31 °C. C’est le territoire globalement le plus frais des 3 EPCI étudiés.
Sur le territoire de Loire Layon Aubance, le contexte est plus chaud avec 18 zones habitées à plus de 31 °C.
Sur ces 3 territoires, 7 sites habités à plus de 31 °C ont été étudiés en profondeur, 5 sur Angers, 1 à Durtal et 1 à Beaulieu-sur-Layon.